Depuis le début de l’ère industrielle, nous brûlons du charbon et du pétrole pour produire de l’énergie. Outre l’énergie, cela produit un gaz dit « à effet de serre », le CO2, qui s’accumule peu à peu dans l’atmosphère. Il agit comme une couverture, et peu à peu le globe terrestre se réchauffe.
 
Les conséquences du réchauffement sont multiples : températures plus élevées, modifications des pluies, climat plus instable, fonte des glaciers, élévation du niveau de la mer, acidification des océans…
 
Plus on relâche de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, plus la température d’équilibre de la terre sera haute. Ceci est résumé dans le graphique suivant du rapport du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) :
 
 
Il faut un moment pour comprendre le graphique…  Sur l’axe horizontal, il indique la quantité de gaz à effet de serre relâchée dans l’atmosphère, et sur l’axe vertical il donne l’augmentation de la température correspondante à cette quantité de gaz.
 
Les lignes de couleur représentent l’évolution des quantités de gaz dans l’atmosphère selon différents scénarios politiques, depuis une diminution rapide des émissions (RCP2,6) jusqu’à une émission des gaz à effet de serre qui reste élevée (RCP8.5). Si on reste dans le blocage politique actuel, sans action radicale pour réduire les gaz à effet de serre, on suivra la ligne rouge, avec un réchauffement proche de 5 degrés à la fin 2100. Avec une action politique efficace, on suivra la ligne bleu foncée, en limitant le réchauffement à 2 degrés.
 
Pour utiliser le graphique, on choisit donc l’augmentation de température admissible (deux degrés par exemple), et on peut en déduire la quantité de gaz à effet de serre maximale qu’on peut encore relâcher dans l’atmosphère…  Mais le problème ne s’arrête pas là, car les politiciens se disputent ensuite pour savoir qui a le droit de relâcher le plus - se répartir les quotas de CO2 entre pays…
 
Le premier rapport du GIEC en français
 
Autres rapports du GIEC
 
La situation en Suisse
 
 
Mai 2015 : le taux de CO2 dans l'atmosphère a atteint les 400 ppm. La dernière fois que le taux de CO2 était aussi haut était l'ère Pliocène, il y a 5 millions d'années. La température moyenne était alors de 2-3°C plus élevé, et le niveau de la mer était 25 mètres plus haut.    
 
   L'avis des scientifiques de la Nasa...      
 
Les taux actuels 
 
 
Résumé vidéo du rapport du GIEC (en anglais) :
 
 
 

Qu'est-ce que le réchauffement ?

Association Climat Genève